Stephane Pruvot

LE P'TIT PIERROT

 Il sera bientôt 18h00

Ma maman m'a envoyé

Chercher le lait à la ferme

Madame Potra, la fermière,

Ma demandé,

Si, Je voulais des œufs ou de la crème

Ma mère m'avait donné en Franc,

Seulement pour 1 litre de lait.

Les cloches sonnent,

les chiens aboient.

La fermière verse dans mon pot au lait,

Le lait encore chaud,

De sa citernes métallique.

Depuis quelques temps déjà,

Les vaches était rentré à l'étable,

Peut-être que je passerai les voire.

Je Traverse la cour,

Les poules bougent...

Je laisse les odeurs de la ferme,

Et prend la petite rue.

Je traverse le petit pont,

Et je longe la rivière du Serein.

Puis je remonte vers la maison,

Papa est toujours dans le jardin.

Je rentre par la porte et monte les escaliers.

La mère est dans la cuisine et prépare déjà le repas.

Je suis rentré..

Je donne le lait à ma mère,

Ainsi que les centimes

Qui me restaient.

Alors elle se met à faire bouillir le lait.

Demain matin, j'aurais mon chocolat.

Je me rappellerais toujours de cette odeur...

Lorsqu'elle refera chauffer le lait,

qu'elle versera ce liquide blanc ,

Dans mon bol de terre gris

Au liserai bleu.

A la surface

Dans laquelle,

Avec ma cuillère,

Ou mon pain,

Que je transpercerais

Cette peau, cette crème;

Que je lècherais,

Avant de boire,

Mon bol de chocolat au lait..


.



TENDRESSE ENTRE FRERE ET SOEUR



Elle est craintive,
Elle a peur;
Tendresse entre frère et soeur.
Elle sait que son frère la protègera de tout.
Elle ne doute pas.
Alors, elle se blottie contre lui
Les parents depuis longtemps sont parti
Elle n'a plus que lui,
Et lui la rassure,
Car il sait la serrer dans ses bras.
Lui parler aussi,
Au creux de son oreille,
Avec des mots qui la calme.
Oui, il sera toujours là pour elle.





LA PETITE FILLE A LA POUPEE

Lise jouait,
Avec sa poupée
C'était son jouet favoris.
Assise par terre,
Au centre de sa chambre;
Elle aimait s'inventer des histoires.
Elle avait peut d'ami,
Et ni frère et soeur.
Seul sa poupée,
Avec qui elle parlait.
C'était sa grand-mère qui lui avait offert,
Il y a déjà quelques années.
Depuis elles ne se quittaient plus.
Car elle, elle savait l'écouter.
Elle pouvait aussi lui bouger les bras,
L'habiller,
La faire marcher.
Elles étaient là,
Pour toute les deux.
Cela lui suffisait.


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mon Blog: poemespruvot.canalblog.com

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